L'économie et moi
De nos jours, on nous fait miroiter dans les médias grand public que consommer serait un devoir civique, ou peu s'en faut: "consommez, consommez, il faut relancer la croissance!" Eh bien, que ledit il d'il faut commence, je m'y mettrai ensuite.
Je veux bien faire quelque chose pour l'économie, mais l'économie, elle fera-t-elle quelque chose pour moi? Et quand je dis moi, c'est aussi bien nous, vous, ils, elles, et bien d'autres encore. Mettre les gens au service de l'économie, c'est gentil pour l'économie, mais l'économie se mettra-t-elle jamais au service des gens? Ma banque me consentira-t-elle un crédit moins rapace pour louer un atelier que je devrais appeler Suzanne tellement je le recherche désespérément, ou m'enverra-t-elle paître plus radicalement aujourd'hui qu'hier étant donné mon statut précaire de RSArque auto-entrepreneuse?
- RS quoi?
- RSArque, comme ENArque. RMIste, comme lampiste, RSArque, comme ENArque. On-ne-peut plus grammatical et paradigmatique, à défaut de paradisiaque. Une automobile, tout le monde s'en occupe, la chouchoute, l'appelle Titine et la gave à en roter de super 98, alors qu'une auto-entrepreneuse....
... Ouais, bon, finalement, je préfère bouffer de la vache enragée et ne pas me faire appeler Titine-fourrée au sans plomb
Que les tenants de l'ultra-capitalisme commencent par dépenser leur fraîche mal acquise, ce pognon dont ils sont tellement blindés qu'ils ne pourraient jamais le dépenser en une vie humaine, et mettent ces pépettes au service d'une cause où la valeur prime sur la financière. Là, j'envisagerai de me mettre plus sérieusement au service d'une économie qui échange avec au lieu de prendre à.
Labels: auto-entrepreneuse, automobile, économie, ENArque, RSArque
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